Rencontres d'Arles 2012_article Télérama

" ...Si les Français peinent à rivaliser avec la pléthore d'Allemands et d'Américains
dominant le marché de l'art contemporain (Gursky, Struth, Crewdson, Philip-Lorca diCorcia…),
c'est qu'ils ne sont pas formés à faire des images, mais à les penser.
A exposer leurs états d'âme, à se livrer à de la rhéto­rique illustrée. On résumerait
ainsi ce que l'on voit et lit dans les textes de présentation de beaucoup d'expositions :
« Pourquoi faire une image ? Pourquoi une image plutôt que rien ? Qu'est-ce qu'une image ?
Et comment faire une image dans ce monde plein d'images ?… » ".